L’école de production de l’Icam Toulouse affiche un taux de réussite de 98% pour sa 15ème promotion.
Un exemple de réussite pour cette école pas comme les autres qui accueille une quarantaine d’élèves sortis du système scolaire ou en difficulté.
L’école est aussi prestataire (usinage et chaudronnerie) pour des entreprises locales. « C’est un concept qui fonctionne et qu’il faut encourager », commentait Bruno Bergoend, président de l’UIMM Midi-Pyrénées et directeur général de Technofan (groupe Safran), à propos de l’école de production de l’Icam Toulouse. En tant que parrain de la 15ème promotion, il a remis leur diplôme aux élèves (une quinzaine) de cette classe pas comme les autres : en plus de son cursus classique d’école d’ingénieurs sur 5 ans et de son programme dédié à l’apprentissage, l’Icam Toulouse joue un rôle d’école d’insertion avec son école de production qui a pour objectif de permettre à des jeunes exclus du système scolaire d’entrer dans la vie active. « Faire pour apprendre » est la mission de cette unité.
Professionnels et bénévoles à l’encadrement
Cette année, 98% des élèves inscrits au certificat de production en usinage ont réussi l’examen. Le directeur de l’école de production, Gilles Vandecaveye, attribue cette réussite au travail de ses élèves et à la qualité de leur encadrement constitué de formateurs, d’éducateurs et de bénévoles. Pour la quarantaine d’élèves accueillis, une trentaine de bénévoles agissent à leurs côtés. « A leur sortie, beaucoup de nos jeunes vont exercer le métier d’opérateur régleur sur machines à commande numérique », remarque le directeur qui n’a pas de difficulté à trouver de débouchés pour ses jeunes. A ses côtés, des entreprises partenaires accompagnent le projet. Exemples : la PME R-Meca Groupe, dirigée par Gilles de Raffin, qui prend les jeunes régulièrement en stage ou le groupe Safran qui a financé l’acquisition d’une machine-outil (don de 50.000 €) pour la récente unité de chaudronnerie (créée en 2013) qui, selon le directeur, va connaître un fort développement prochainement.
350.000 euros de chiffre d’affaires annuel
Financièrement, les ressources de l’école de production viennent de son chiffre d’affaire (environ 350.000 euros en 2016) issu des travaux commandés par une vingtaine d’entreprises locales. Autres ressources : Les taxes d’apprentissage, les subventions d’entreprises et les dons d’associations comme le club Rotary de Cugnaux ou les Apprentis d’Auteuil. Gilles Vandecaveye prévoit d’agrandir les effectifs et de passer de 40 à 60 élèves… il faudra trouver d’autres partenaires.
> Site de Dynameca, l’école de production de l’Icam Toulouse
> Source : Le Journal des Entreprises
> Photo : © Ecole de production – Icam Toulouse
> En savoir + sur cette Ecole de production à Toulouse avec ToutLemploi et La Dépêche