Succès pour la première édition de la Rencontre annuelle des Fondations abritées

4 Oct, 2021 | Actualités, Vie de la Fondation

 

Les fondations abritées de la Fondation de Montcheuil se sont réunies pour la première fois à l’occasion de la Rencontre annuelle des Fondations abritées, jeudi 30 septembre, sur le thème « Donner le goût de la philanthropie ». Plus de quarante personnes se sont mobilisées autour de la Fondation de Montcheuil pour réfléchir à l’éducation et la philanthropie.

 

Tisser des liens et échanger entre pairs ; inspirer les fondations abritées de la Fondation de Montcheuil à travers des témoignages afin qu’elles parviennent à définir leur raison d’être, à diffuser leurs valeurs en engageant leurs communautés, à donner une réelle visibilité à leur fondation… Tels étaient les objectifs de cette première Rencontre annuelle des fondations abritées.

 

Mission accomplie, notamment grâce à une table ronde sur le thème « La force du collectif : engagez vos communautés autour du projet de votre Fondation ! » modérée par Dorothée de Kermadec-Courson, Trésorière du Campus de la Transition. Derrière la diversité des modèles des fondations représentées dans cette table-ronde, un esprit commun guide l’implication de leurs communautés respectives : l’attachement à des valeurs, une confiance envers les fondateurs et leur vision, ainsi qu’une mise en œuvre engageante du projet – donnant goût à la philanthropie !

Car la philanthropie, au-delà du don d’argent – comme le précisait Michel Crochon, Président de la Fondation de Montcheuil en introduction de cette journée – « fait référence à un ensemble de comportements, d’attitudes et de moyens permettant de caractériser et d’améliorer la qualité de vie de l’ensemble de la société ». Il peut s’agir de donner de l’argent, mais aussi des biens, du temps ou de l’expertise dans l’intérêt général de la société ».

 

« L’engagement des collaborateurs du groupe Schneider Electric est au centre des préoccupations de notre Fondation et la mesure d’impact vient améliorer le processus » a souligné Brigitte Antoine, Responsable de l’Engagement à la Fondation Schneider Electric. Une dynamique qui n’est pas toujours évidente à impulser : « L’engagement des collaborateurs a toujours été au centre des actions de la Fondation mais nous étions probablement moins structurés autour de cette démarche » a-t-elle poursuivi. « La plateforme digitale mondiale d’engagement VolunteerIn a été une réponse à ce besoin de structuration.Il faut de toutes façons  actionner des leviers qui résonnent chez les gens ! »

 

Un constat partagé par Henri Nijdam, Administrateur de la Fondation des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (EDC) : « Il a fallu trouver un ressort concret, touchant les personnes, pour commencer à vraiment susciter l’attention et l’adhésion. » Le programme « Agir avec les EDC », lancé en 2016 sous la forme d’expérimentation semble avoir été le sésame pour la Fondation. Cette initiative, qui invite les dirigeants à faire don de leur temps au service de la rencontre ou de l’action vers les personnes en difficulté, hors de son entreprise, a été reprise et décuplée par le mouvement. « Finalement, le cercle est vertueux puisqu’il a un triple impact : sur la transformation du dirigeant dans sa vie personnelle et professionnelle, sur le mouvement qui se développe et multiplie ses initiatives selon sa vocation partagée, sur la Fondation qui commence maintenant à recevoir l’énergie et les moyens de la communauté et du mouvement. Et chacun augmente l’autre… » a conclu Henri Nijdam.

 

Cette dimension expérimentale, la Fondation HEC la défend également. « Notre rôle en tant que Fondation est de financer l’innovation ; si le modèle fait ses preuves, alors l’établissement prend le relai, a expliqué Delphine Colson, Déléguée générale de la Fondation HEC. Les innovations financées par la Fondation stimulent les modèles enseignés par l’Ecole. Mais « toute la difficulté pour nous repose dans l’équilibre à trouver entre développement de la Fondation et objectifs recherchés ; il faut trouver le bon dosage entre la capacité d’absorption des projets à financer et l’ambition de la collecte. »

 

A son échelle, la Fondation Jeannine Manuel (sous égide de la Fondation de France), première fondation d’établissement scolaire créée en France, semble avoir trouvé un équilibre et a su démontrer sa capacité à fédérer toutes ses communautés au fil des années ; un travail de longue haleine, puisque, comme l’a rappelé Marie-Capucine Guillochon, Responsable du développement, « il a fallu dépasser le tabou de l’argent. En France, nous n’avons pas la culture anglo-saxonne du don. Mais le statut de reconnaissance d’utilité publique rassure les donateurs – et est un levier de collecte considérable [nb : les fondations sous égide sont soumises aux mêmes contrôles que les fondations reconnues d’utilité publiques qui les abritent et bénéficient par capillarité des mêmes avantages fiscaux] ». « Aujourd’hui, quand j’ai des élèves de 2de qui viennent me voir pour me demander comment ils peuvent aider à financer notre programme d’ouverture sociale « Grandir ensemble », je me dis qu’on a fait un beau chemin ! » s’est exclamée Florence Bosc, Directrice du développement.

 

La Fondation de Montcheuil et ses fondations abritées

Du fait de l’importance de la pédagogie dans la tradition jésuite, la Fondation de Montcheuil entretient des liens privilégiés avec les établissements scolaires jésuites : huit d’entre eux ont déjà créé une fondation sous égide de la Fondation de Montcheuil afin de financer des projets éducatifs et de solidarité. Dans une relation d’écoute et de confiance, la Fondation de Montcheuil accompagne ces fondations abritées dans l’apprentissage de la philanthropie en démultipliant ainsi l’impact des actions au profit de l’éducation. En savoir plus https://www.fondation-montcheuil.org/fondations-abritees/